
LE VOYAGE DU PRINCE
de Jean-François Laguionie, Xavier Picard
2019 | 77 min
Aventure, animation, famille |France, Luxembourg|Français (sous-titres anglais)|à partir de 12 ans
Un vieux Prince échoue sur un rivage inconnu. Blessé et perdu, il est retrouvé par le jeune Tom et recueilli par ses parents, deux chercheurs dissidents qui ont osé croire à l’existence d’autres peuples...
Le Prince, guidé par son ami Tom, découvre avec enthousiasme et fascination cette société pourtant figée et sclérosée. Pendant ce temps, le couple de chercheurs rêve de convaincre l’Académie de la véracité de leur thèse auparavant rejetée...
Festivals :
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Cristal d’honneur pour Jean-François Laguionie, Festival international du film d'animation d'Annecy (France, 2019)
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Festival international du film de Locarno (Suisse, 2019)
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Festival du Film Français d'Helvétie (Suisse, 2019)
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Festival BFI du film de Londres (2019)
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Mon Premier Festival (Paris, 2019)
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Festival International de Guadalajara (Mexique, 2020)
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Festival international du film d'Odessa (Ukraine, 2020)
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Festival du film de Sofia (Bulgarie, 2020)
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Helsinki International Film Festival (Finlande, 2020)
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Festival international du film d'animation de Stuttgart (Allemagne, 2020)
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Festival du film français de Richmond (États-Unis, 2020)
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Festival Anima (Belgique, 2020)
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Festival international du film de Rotterdam (IFFR) (Pays-Bas, 2020)
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Rendez-vous du cinéma français à Paris (2020)
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Festival du film européen de Séville (Espagne, 2019)
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Panorama du film européen (Le Caire, Egypte, 2019)
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Mostra - Festival international du film de São Paulo (Brésil, 2019)
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Chicago International Film Festival (2019)
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Festa do Cinema Francês (Portugal, 2019)
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Festival international du film francophone de Namur (Belgique, 2019)
Revues de presse :
Une merveille d’intelligence pour les petits et grands enfants à partir de 7 ans.
— Paris Match
Une fable philosophique très fine, portée par la musique envoûtante de Christophe Héral, à voir en famille à partir de 9 ans.
— Le Journal du Dimanche
Visuellement, musicalement, oralement, Le Voyage du prince est une véritable merveille.
— Première
Une superbe fable humaniste. Un long métrage pour toute la famille.
A tout seigneur tout honneur : le dernier film de Jean François Laguionie (coréalisé avec Xavier Picard) a provoqué une standing ovation alors que le festival d’Annecy remettait un Cristal d’honneur à ce pionnier de l’animation française. Comment ne pas être profondément ému par Le Voyage du Prince, où le dessinateur-conteur semble faire le point sur son monde et le nôtre, au gré de couleurs du temps légèrement délavées?
— Télérama
La majesté des couleurs, des teintes et des dégradés, la beauté des tracés et des mouvements, soutenus par la partition élégiaque du compositeur Christophe Heral, contribuent à la parfaite réussite de ce spectacle d’orfèvres majeurs.
— Bande à part
Le maître de l'animation Jean-François Laguionie offre un prolongement magique au Château des singes avec Le Voyage du prince.
— 20 Minutes
Avec Le Voyage du prince, celui qui fut le disciple de Paul Grimault signe une fable pleine de sagesse et d’espoir.
— Le Figaro
Vingt ans après son chef-d'oeuvre, Le Château des singes, Jean-François Laguionie remet en scène le Prince Laankos. (...) Et côté graphisme, Laguionie, très inspiré, signe un petit bijou aux lignes très pures et tout en camaïeu de teintes vertes et brunes, pour aboutir à une pépite aussi splendide que drôle et intelligente, qui pourra séduire toutes les tranches d'âge.
— Le Parisien
Un conte aux pourtours métaphoriques qui, grâce à la multiplicité de ses niveaux de lecture, s’adresse à tous les publics.
— Les Fiches du Cinéma
La beauté de l'animation et des décors est d'abord ce qui frappe le spectateur. Le romanesque du récit semble synthétiser de nombreux contes et romans d'aventures et fantastiques, comme ceux de Stevenson. Enfin, le film regorge de citations des plus grands maîtres du cinéma, d'Eisenstein à Hitchcock en passant par Fritz Lang.
— Les Inrockuptibles
Il est évidemment question d’intégration, de compréhension et d’acceptation des autres tout au long de l’histoire. Mais plutôt que de donner une dimension politique à son film, Laguionie préfère l’humanisme et la douceur. Un peu contemplatif, surtout dans sa première partie, le film met surtout en avant la gentillesse de son héros et sa relation de père/fils de substitution. Leur rapport est aussi formidable que l’histoire prend le temps de se développer. Pour autant, tout ne sera pas tout rose dans ce voyage puisque les singes du nouveau continent ne sont guère mieux que les humains et leurs défauts explosent à la vue d’un étranger qui ne parlent pas comme eux.
— Clone Web
Il y a presque vingt ans, Jean-François Laguionie nous enchantait avec Le Château des singes, devenu un classique du cinéma d’animation européen. Le voyage du prince se passe dans le même univers et constitue un beau conte philosophique où le jeune Tom et le vieux Prince s’allient pour fuir une société sclérosée. L’animation, classique, est magnifique et le propos, profondément écologique, passionnera les enfants comme les parents. (…)
Il y a du Jules Verne, du Gustave Eiffel et du Daumier dans ce monde où le pouvoir est aux mains des vieillards de l’Académie des sciences. Dans son récit, le prince se souvient aussi de la civilisation dont il vient, colorée, artistique, ingénieuse, directement issue de la Renaissance avec ses inventions magnifiques (le prince rêve d’ailleurs de construire une machine pour voler). Mais c’est vers une troisième société tournée vers la nature que le film nous entraîne, dans un beau mouvement dialectique et doux qui suit les enthousiasmes du jeune Tom.
La mise en scène, la musique, la précision délicate des décors, que ce soit les immeubles haussmanniens de la ville ou la forêt luxuriante : tout concourt à entraîner le spectateur dans une aventure de la pensée, où la contemplation, la réflexion et la recherche s’allient aux sentiments qui unissent Tom et le prince pour nous faire méditer sur ces différentes sociétés de singes, qui ne sont finalement pas si éloignées des nôtres.
— Les Grignoux
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